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Retrouvons-nous en Assemblée le samedi 18 Juin, 15h00, Place Jeanne d’Arc

Les propos de Guéant sont des propos de guerre : C’est Guéant qui est étranger au Pays !

dimanche 5 juin 2011

LES PAROLES ONT DES CONSEQUENCES.

CELLES DE L’ETAT, MAIS AUSSI LES NOTRES.

OSONS PENSER , OSONS DIRE et FAIRE CE QUE L’ON PENSE !

Après s’être attaqué aux mères, accusées d’être anti-républicaines parce qu’elles couvrent leurs cheveux, l’état, par la voix de Guéant, Ministre de l’Intérieur, s’en prend aux pères, qu’il accuse, après des années de travail, pendant lesquelles ils ont construit le pays, au sens propre comme au sens figuré, d’être « inutiles », « en trop », et qu’il menace ouvertement d’expulsion ! Pire encore, il s’attaque aux enfants, n’hésitant pas, comme il l’a fait pour les pseudo-statistiques du « chômage des étrangers », à manipuler les chiffres pour leur faire dire ce qu’il veut : à savoir que les problèmes de l’école ne viendraient absolument pas d’une politique de destruction de l’éducation nationale, mais seraient tout simplement dus aux enfants d’étrangers, qui feraient baisser le niveau scolaire des petits français, naturellement doués pour les études.

Ne nous y trompons pas : il ne s’agit pas essentiellement d’une manoeuvre politicienne en vue des élections, c’est bien pire que cela. Il s’agit d’une réelle proposition politique, qui dépasse la « préférence nationale » du FN : bien sûr que les étrangers sont la cible désignée, mais ils ne sont pas les seuls : déjà, le discours de Grenoble de juillet 2010 l’annonçait clairement : la seule proposition politique de l’état, c’est de désigner des « coupables » à mettre à l’écart, à persécuter, à priver de droits, pour que d’autres puissent, pendant un moment, conserver quelques privilèges.... « Coupables » : non seulement ceux qui n’ont pas la nationalité française, mais aussi ceux qui ne respectent pas « nos valeurs » (jamais précisées), mais aussi les titulaires du RSA assimilés à « un cancer rongeant la société », mais aussi les malades mentaux, que l’état veut emprisonner à vie, mais aussi les jeunes qui sortent de l’école sans diplôme, et leurs parents accusés de ne pas bien les élever, mais aussi les chercheurs « qui ne trouvent pas », et tous ceux dont l’état peut décider, comme pour les ouvriers étrangers « qu’on en n’a pas besoin ! ».

Peu importe que tout le monde sache que c’est faux, l’important c’est de faire accepter ce mode de raisonnement, d’y entraîner les gens : quand on débat de « a-t-on ou non besoin des ouvriers étrangers ? » de « faut-il ou non faire travailler les gens de force ? » ; de « les enfants étrangers réussissent-ils mieux ou moins bien que les autochtones ? » on cautionne les bases du débat comme normales, on les banalise. Comme si les ouvriers étaient responsables du chômage les pauvres responsables de la misère, ou les élèves responsables de l’échec scolaire ! Quand on prend les propositions étatiques comme seul centre de la pensée et de la politique, la réalité (celle du chômage et de la précarité, de l’échec scolaire, de la misère) est gommée derrière de fausses questions et il n’y a d’autre issue que la guerre entre les gens.

C’est à nous à sortir de ces faux débats. Il ne faut pas laisser la parole à l’état. On peut et on doit rétablir la réalité des choses, la réalité de la vie des gens. Nous ne sommes pas des chiffres, nous ne sommes pas des objets à trier et à utiliser, nous sommes des personnes, des hommes, des femmes, des enfants, qui ensemble faisons ce pays. Si des gens sont étrangers au pays, c’est bien plutôt Guéant, Sarkozy et le personnel étatique, qui ne connaissent rien de la vie des gens qu’ils veulent gérer, et ne se soucient que de préserver leurs propres intérêts et ceux de leurs puissants amis. Ils sont comme Ben Ali et Moubarak, à qui les Tunisiens et les Egyptiens ont dit « Ben Ali tu n’es pas Tunisien ; Moubarak, tu n’es pas Egyptien ». Etre d’un pays, ne pas lui être étranger, c’est se soucier réellement de ce qui arrive à tous les gens qui vivent dans ce pays !

On n’est pas obligés de rentrer dans le jeu de l’état. Nous nous sommes réunis à quelques uns pendant l’assemblée populaire du samedi 28 mai, pour débattre des propos de Guéant et de comment y faire face. Ce texte est le résultat de cette réunion. Il montre au moins que des gens ordinaires, différents et divers comme nous le sommes peuvent se rencontrer ensemble, penser par eux-mêmes, faire des propositions.
Ce débat, nous vous proposons de le mener autour de vous, de le mener aussi ensemble, en allant distribuer ce texte dans les quartiers, les lycées, les marchés, sur les lieux de travail, et en discuter.

Le moment est venu pour chacun de se prononcer là-dessus, de ne pas laisser la parole et la pensée à l’état, il est temps de rétablir la réalité, de penser droit, à partir des problèmes tels qu’ils se posent aux gens qui les vivent, et des possibilités de solution pour tous. Il faut s’engager personnellement, dire ce qu’on pense, discuter à partir de ce qui se passe, et non à partir de fausses questions. Si on laisse passer des choses comme ça, on n’est capables de rien, on ne sera capables de rien !

Prenez contact. Des interventions sont prévues : marché Reynerie : jeudi 9/06 à 10h — LeaderPrice de Bagatelle : jeudi 9/06 à 18h — marché La Faourette (Bagatelle) : vendredi 10/06 à 10h — marché Sain Sernin : dimanche 12/06 à 11h.

LE RASSEMBLEMENT DU PAYS POUR TOUS

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