ANNULE : S’engager pour une politique de paix, aujourd’hui, par où ça passe ?

1. Tout d’abord par décider de dire stop ! la guerre à l’extérieur, la généralisation des tensions à l’intérieur, ça suffit ! Une telle politique fait des ravages dans les corps mais aussi dans les têtes : elle instaure la peur et la méfiance comme bases des relations sociales, elle détruit toute confiance dans les autres et en soi-meme. C’est pourquoi la décision personnelle est le point de départ incontournable. Dans cette affaire, on ne peut pas s’en remettre à d’autres.

2. S’opposer n’est pas suffisant, il faut construire. Pour cela, oser faire et dire ce qu’on pense juste et nécessaire, comme l’ont fait et le font par exemple des habitants de la Roya en venant en aide aux migrants ou encore des parents d’un quartier populaire pour conserver leur collège.
Le travail, le logement, les soins, l’enseignement ... aborder ces questions dans l’optique de la paix, en intervenant dans des situations concrètes à partir de principes pour tous c’est la clé pour construire des solutions durables, dans le respect des personnes. A partir de là, tout est possible si on décide de le tenter.

Mettre en place une telle politique demande du courage, mais c’est aussi une libération. On entre enfin dans le champ du possible, à partir de ce qu’on pense et de ce qu’on veut. On arrête de rêver d’un grand mouvement, on ne compte que sur soi et celles et ceux avec qui on partage les principes pour tous et la volonté de décider pour soi.

Au travers de textes joints (Nous voulons une politique de paix ; exemple du collège Badiou et de immigrés à musulmans), nous, celles et ceux qui pensent la paix possible, présentons les bases de notre démarche et donnons quelques exemples de sa mise en pratique.

Nous vous proposons d’en discuter à la rencontre du jeudi 23 février, à 18h30
Rue du Lieutenant Colonel Pelissier, Métro Capitole, Toulouse
Espace DURANTI, salle au 3° étage