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Il faut des quartiers populaires !

dimanche 20 mars 2005

Chacun doit pouvoir se loger correctement à Toulouse, y compris les ouvriers sans-papiers et leurs familles !

Le logement c’est une nécessité. Actuellement, la situation est anormale : Nous sommes ceux qui construisons les routes, les immeubles, les villas, les centres commerciaux, le métro, les nouveaux quartiers de Toulouse, Borderouge, les Ponts-Jumeaux…

Toute la journée, on bâtit des logements, mais on n’a pas le droit de louer parce qu‘on est sans-papiers !

Pour nous, c’est le pire, mais il y a maintenant beaucoup d’ouvriers précaires, pas seulement nous les sans-papiers, qui ont du mal à se loger, eux et leur famille.

Pourtant, nous sommes là, nous travaillons. Il faut nous compter, nous et nos familles. Les papiers, c’est administratif. L’important, c’est qu’on est ici, qu’on y vit, qu’on y travaille, et donc on doit pouvoir se loger.

Le gouvernement, la mairie, le conseil général parlent de « politique du logement », ils ont un « grand projet de Ville ». Mais la réalité, c’est quoi ?

  • C’est des logements sociaux détruits, qui à ce jour ne sont toujours pas remplacés.
  • C’est des critères d’attribution des logements sociaux qui excluent les plus pauvres et les plus précaires, en particulier les sans-papiers.
  • C’est des appartements fermés pour être cassés (au Mirail) et certains habitants (les sans-papiers ou les hébergés) pour qui aucun relogement n’est prévu.

Le grand Projet de Ville, c’est chasser un grand nombre d’habitants, leur interdire un logement décent, les condamner à des logements insalubres, surpeuplés et souvent hors de prix !

Voilà la réalité, ce qui se cache derrière les discours. C’est trop facile de dire que la loi ne permet pas de reloger les sans-papiers et leurs familles dans des logements sociaux. On est de Toulouse ou pas ? On y vit, on y travaille, ou pas ? Alors, on est toulousains comme les autres, la Mairie doit nous compter et nous reloger comme les autres habitants.

IL FAUT LA VILLE POUR TOUS. Chacun doit pouvoir se loger décemment quels que soient ses revenus et sa situation administrative

• Les logements sociaux doivent être liés à la situation financière et familiale des gens, pas à leur situation administrative, et il faut en prévoir assez.

• Il faut arrêter les destructions, au moins tant que l’équivalent ne sera pas construit.

• Tous les habitants des logements détruits doivent être relogés à des conditions au moins équivalentes

RASSEMBLEMENT-DEBAT le 14 Mai, 15h00, Place du Capitole

Le Rassemblement des ouvriers sans-papiers, gens d’ici, et leurs amis