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C’est Guéant qui est étranger au Pays, à sa réalité d’aujourd’hui ! Le Pays, c’est tous les gens qui y vivent !

RETROUVONS-NOUS EN ASSEMBLEE le samedi 18 Juin, 15h Place Jeanne d’Arc

lundi 6 juin 2011

1) Voilà 15 jours maintenant que Guéant, Ministre de l’intérieur, enchaîne les déclarations les unes après les autres pour attaquer des millions de gens qui vivent, travaillent, étudient ici. Quand il n’attaque pas les ouvriers desquels il dit "nous n’en avons pas besoin", il attaque lâchement les enfants : "les élèves immigrés ou d’origine immigrée font baisser le niveau scolaire". Dans un article récent dans le journal "Le Monde", il affirme que la présence d’habitants non français ou d’origine étrangère empêche que la France soit "un lieu d’harmonie, débarrassé des crispations et des inquiétudes". Il parle aussi de « valeurs à partager » (sans jamais les citer), de "fierté d’être français", de "destin collectif" sans rien expliciter, tout est en sous-entendus.

Que cherche-t-il ? Au nom de quoi se permet-il de telles attaques ? Son pouvoir de ministre de l’Intérieur l’autorise-t-il à un tel mépris ?
Les propos de Guéant, son mépris des ouvriers , de leur vie dure, de leur savoir-faire, sa bassesse quand il s’attaque à des enfants qu’il rend responsables de l’échec de l’Education nationale, tout cela le rend étranger au pays, lui et le personnel étatique.

Le « nous » de Guéant n’est pas le nôtre. Ses « valeurs » ne sont pas les nôtres :

Pour nous :

• il faut respecter l’ouvrier, il faut respecter son travail, emblématique de tout travail.

• tous les enfants du pays ont le droit à la même qualité d’instruction.

• tous les habitants d’un pays font partie de ce pays, qu’ils aient la nationalité française ou pas, qu’ils aient du travail ou pas, qu’ils soient pauvres ou riches....

• chacun compte, chacun est important.

• l’important, c’est les gens, leur vie, et non l’économie et les profits des puissants.

• la grandeur d’un pays se reconnaît dans la capacité de ses habitants à vivre ensemble, en paix, à se respecter et à être respecté, et non dans la partition, la ségrégation de sa population, et la mise en guerre de groupes définis par l’état.

La grandeur d’un pays se reconnaît aussi dans sa capacité à donner un avenir à sa jeunesse, et non à la « mater » , et la traiter en ennemie.

2) Dans l’Etat, et le mode de gouvernement tel qu’il se met en place depuis 15 ans maintenant (droite/gauche confondus) il y a une grande contradiction :

  • d’un côté, les gouvernements successifs disent de plus en plus clairement que ce qui arrive aux gens ne les intéresse pas, qu’ils ne sont pas au pouvoir pour s’en soucier (mise en place de lois qui enlèvent les droits, casse des services publics etc...),
  • et en même temps qu’il détache toutes leurs actions du réel de la vie des gens, le personnel étatique a prétention à dire et imposer à tous comment vivre, comment penser, comment se comporter, comment s’habiller, comment prier ou non, et ainsi tracer des lignes entre ceux qui seraient les "bons français" et les autres, "les "mauvais français, les mauvais étrangers". Bien sûr, c’est ce même personnel étatique qui détiendrait les "bonnes valeurs" à inculquer aux autres.

Comment un Etat, et son personnel étatique, qui se désintéresse complètement de la vie des gens, de ce qui leur arrive ou de ce qu’ils demandent, peut-il en même temps dire "je sais ce qu’il vous faut, je sais les valeurs à mettre en avant pour réglementer vos vies " ?

2 exemples :

  • quand des ouvriers ont massivement demandé leur régularisation sur la base de leur travail et de leur vie ici, il leur a été répondu : rafles, expulsions, humiliations...
  • quand des gens très nombreux ont parlé des retraites, de leur travail difficile, de leur fatigue, il leur a été répondu : "nous ministres, chefs de partis et de syndicats, nous savons ce qu’il vous faut".
    Une chose est sûre : ce n’est pas au personnel étatique, élu ou non, à formuler des valeurs et des principes, à parler de destin commun etc...Ce n’est pas à lui d’en parler parce qu’à chaque fois qu’un Etat a prétention à faire cela il se transforme en simple régime policier, des corps et des âmes.

3) Si ce n’est pas à l’Etat et à son personnel à parler, à dire, à affirmer des valeurs et des principes, c’est à chacun de nous de le faire. Les convictions de chacun, si elles parlent pour tous, sont importantes. Il n’y a pas d’autre façon de se démarquer de la politique étatique, d’en combattre les effets, que de prendre soi-même position, à partir de la réalité, de la vie.

4) Ce travail n’est pas conditionné ou dépendant d’un mouvement, d’un parti, d’une révolte générale : il dépend des décisions que chacun(e) peut prendre pour parler pour tous, pour travailler à des principes qui comptent et respectent tout le monde.

CE N’EST PAS A L’ETAT A NOUS DIRE COMMENT VIVRE,

CE N’EST PAS A L’ETAT A DEFINIR NOTRE DESTIN,C’EST A NOUS !

NOUS VOULONS LE PAYS POUR TOUS !

Prenez contact. Des interventions sont prévues : marché Reynerie : jeudi 9/06 à 10h — LeaderPrice de Bagatelle : jeudi 9/06 à 18h — marché La Faourette (Bagatelle) : vendredi 10/06 à 10h — marché Sain Sernin : dimanche 12/06 à 11h.

LE RASSEMBLEMENT DU PAYS POUR TOUS

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